Logique modale

La logique modale, inventée par Aristote, s’occupe à définir les équivalences formelles entre les modalités suivantes : l’impossible, le possible, le nécessaire et le contingent. Lacan se sert de ces modalités pour décrire la relation du sujet à la parole et au langage en les formulant par l’écriture. Ainsi :

- le nécessaire devient : ce qui ne cesse pas de s’écrire

- le possible devient : ce qui cesse de s’écrire

Pour Aristote, le possible se réfère au fait que sur deux événement un peut se produire, mais non pas les deux en même temps. Pour Lacan, en termes d’écriture, le possible se traduit par le fait que rien ne peut être encore écrit sur la nécessité de ce qui va réellement se produire : le possible est « ce qui cesse de s’écrire ». D’un point de vue psychanalytique, la modalité du possible se réfère aux alternatives imaginaires qui se présentent à la conscience en l’absence de la nécessité qu’un acte se produise. D’un point de vue clinique, la névrose obsessionnelle est dominé par cette modalité du possible.

- le contingent devient : ce qui cesse de ne pas s’écrire

- l’impossible devient : ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire.