Neuroénergétique

La neuroénergétique s’intéresse aux processus d’accumulation d’énergie permettant l’activité des neurones. 
                                                                                                             
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Pierre Magistretti et son équipe (2008) ont mis en évidence l’importance des cellules gliales dans les processus neuroénergétiques. Ces recherches ont également mis en avant l’importance de ces processus dans la maladie d’Alzheimer et la dépression, et leur lien avec l’inconscient freudien.                           
Les techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle montrent que lorsque le cerveau est en état basal ou défault mode (l’état basal est l’état du cerveau quand il ne traite aucune information sensorielle) l’activité cérébrale ne diminue pas proportionnellement à l’état de repos. S’il y a plusieurs raisons qui expliquent cette activité, François Ansermet et Pierre Magistretti évoquent particulièrement deux explications, une liée à la plasticité neuronale et l’autre aux processus inconscients. Concernant la première, les traces laissées par les expériences dans le réseau neuronal activent des processus cellulaires et moléculaires qui ont un coût énergétique indépendant de celui de l’énergie consommée pendant un traitement d’une stimulation sensorielle. Concernant la deuxième explication, plusieurs processus non conscients (par exemple les processus végétatifs et automatiques) consomment de l’énergie pendant l’état basal. Parmi ces processus non conscients, il est possible d’inclure les processus de réinscriptions et combinaisons des traces laissées par l’expérience, lorsque le cerveau traite les informations, qui opèrent à la mise en place d’une réalité interne inconsciente. Cette réalité inconsciente serait l’Unbewusst, ou non-su, de la théorie psychanalytique (Ansermet et Magistretti, 2010). 

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